Nous passons une grande partie de notre vie au boulot. Un psychiatre me résumait bien simplement la vie en trois volets :
1) Votre vie personnelle, familiale, sociale (8 heures)
2) Votre vie au boulot (8 heures)
3) Dormir (8 heures)
Voilà! Vos 24 heures sont passées!
Comment faites-vous pour être en équilibre?
Un adulte moyen passe plus de temps avec ses collègues et ses gestionnaires qu’avec son amoureux/amoureuse, ses enfants ou ses amis. Nous pouvons donc affirmer que nous investissons la plus grande part de notre énergie au travail. Notre journée de travail accapare une partie importante de notre vie. Pour la majorité des travailleurs, le travail s’accompagne d’une bonne dose de stress, voire d’anxiété, de frustration ou d’ennui. Alors, qu’en est-il du sens du travail dans nos vies?
Depuis 2005, nous observons chez S.C.F.P.I. des situations traçant le portrait global suivant qui, malheureusement, demeure sensiblement le même d’année en année.
11 % : Se disent désengagés. Viennent pour la paie.
25 % : Sont désappointés de la direction à cause de son manque de vision.
39 % : Suivent les vagues, selon les situations, les évènements et/ou le gestionnaire. Leadership mitigé.
19 % : Sont engagés et motivés.
6 % : Sont mobilisés et créateurs de vision.
Uniquement 25 % des employés sont mobilisés et ils sont reconnaissables particulièrement par trois comportements distincts :
- Ils parlent positivement de l’entreprise aux autres (amis, famille, fournisseurs ou collègues);
- Ils manifestent le désir de demeurer au sein de l’organisation et restent proactifs même en période de turbulence;
- Ils veulent contribuer à l’atteinte des objectifs de l’employeur et ils manifestent une attitude d’interdépendance (Ensemble nous allons réussir!).
Que se passe-t-il exactement alors?
Est-ce nos propres limites, conscientes et/ou inconscientes, qui nous empêcheraient d’être pleinement heureux, engagés et impliqués au sein de l’entreprise où nous travaillons?
Imaginez un instant, si chacun d’entre nous transcendait sa tâche pour l’amour d’autrui, à quoi notre milieu de travail ressemblerait-il?
Nous recherchons tous l’amour dans notre vie, car c’est notre carburant de base et, en plus, il est écologique. Peu importe où vous êtes sur cette planète, le mot amour est le seul qui nous réunit tous. J’ai la chance de voyager beaucoup pour mon travail et je côtoie tous les jours des gens qui se dévouent par amour pour rendre service et accomplir leur mission de vie. Encore dernièrement, j’étais dans un hôtel d’une grande ville canadienne pour former un groupe de gestionnaires. Après mon petit déjeuner à l’hôtel, je me suis rendu à la salle où devait se dérouler la formation. J’avais vraiment les mains pleines : ordinateur, boîtes, valise… J’aurais aimé être une pieuvre ce matin-là. Et voilà qu’un jeune a surgi de nulle part et il m’a dit : « Vous permettez? ». Il n’avait même pas commencé son quart de travail, mais en me voyant mal pris avec tout mon attirail, il m’a offert son aide. WOW! Transcender pour faire vivre une expérience client. Combien d’entre vous l’auraient fait spontanément?
Votre organisation génère-t-elle de l’amour face aux clients?
Autant face aux clients internes qu’externes. Pour moi, ils ont tous la même valeur : ils sont TRÈS IMPORTANTS. Un client qui entre dans votre café, votre restaurant ou votre salle d’exposition, qu’il soit un fournisseur, un livreur, un graphiste, une secrétaire ou un associé, je le répète, chacun est très important.
Est-ce que vous les traitez avec amour?
Faire sens avec soi est une décision que nous devons prendre chaque jour et nous y investir. Être dans la vérité et la réconciliation commence avec soi, simplement.
Extrait du livre : Les excuses qui tuent. Devenir la meilleure version de soi-même. Chapitre 10. Auteur Richard Roy
Bonne réflexion!
Richard Roy
