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LES BOURREAUX DE TRAVAIL « WORKAHOLIC »

Plus le temps passe plus c’est pareil

La proportion de personnes se disant « workaholic » n’a pas changé depuis qu’on a commencé à recueillir de telles données dans le cadre de l’ESG en 1992.

L’étude montre que 31 %, soit près du tiers des Canadiens actifs âgés de 19 à 64 ans, disent être des bourreaux de travail.

Environ 39 % des bourreaux de travail autodéclarés ont dit travailler habituellement 50 heures ou plus par semaine, comparativement à seulement 20 % chez les autres travailleurs.

Par ailleurs, 65 % des bourreaux de travail s’inquiétaient de ne pas passer suffisamment de temps avec leur famille et leurs amis, soit une proportion beaucoup plus forte que celle du 45 % observée chez les autres travailleurs.

Selon leurs réponses, les bourreaux de travail étaient aussi plus susceptibles d’avoir une santé passable ou mauvaise ainsi que d’avoir de la difficulté à dormir.

Plus de la moitié (56 %) des bourreaux de travail ont l’impression de ne pas avoir le temps de s’amuser. Ceci représente une proportion plus élevée que le tiers (34 %) des autres travailleurs partageant cette même impression.

Quelques caractéristiques du style de vie d’un bourreau de travail

Est-ce que les périodes consacrées à votre famille, à votre vie sociale, à vos loisirs et à votre travail se confondent? Est-ce que l’inactivité vous est intolérable? Ce ne sont que deux caractéristiques du style de vie d’un bourreau de travail.

  • Les bourreaux de travail sont attirés irrésistiblement par leur travail.
  • Ils sont accros à l’activité, pas nécessairement aux résultats du travail. L’inactivité leur est inconfortable.
  • Ces bourreaux travaillent de façon excessive pendant de longues heures pour échapper à un problème ou rehausser leur sentiment de contrôle sur leur vie.
  • Bon nombre d’entre eux en viennent à se sentir dépendants de leur travail comme source d’identité personnelle et comme moyen de valorisation.
  • Certaines personnes utilisent le travail pour prouver leur valeur à leurs propres yeux et à ceux des autres.

Si vos collègues de travail ou les membres de votre famille vous ont fait remarquer gentiment que vous devriez vous détendre ou ralentir un peu, il est peut-être temps d’évaluer si vous êtes en train de devenir accro à votre travail.

Reconnaissez-vous ces EXCUSES du « workaholic » ?
  • Je suis incapable de m’arrêter.
  • Je crains de ne pas être à la hauteur.
  • Un petit deux heures de plus. Ça ne fait de tort à personne.
  • Je préfère être ici au boulot plutôt qu’à la maison.
  • En vacances, je prends toujours mes messages.
  • Les clients sont de plus en plus exigeants et je dois leur répondre.

Choix personnel, culture d’entreprise, exigences à peine voilées du patron… Les longues heures sont encore valorisées dans la société actuelle.

Bonne réflexion!

Extrait du livre : Les excuses qui tuent. Devenir la meilleure version de soi-même.                       

Auteur : Richard Roy

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