Ce matin en coaching, Huguette me parle de sa déception d’avoir abandonné encore sa résolution de perdre du poids pour la 100e fois…
« Depuis onze ans, chaque début d’année, je décide de perdre du poids. Je me programme un moment précis, généralement le 2 janvier à minuit, je crie victoire dès le 3 janvier et ne parle plus que de ça avec mes proches, clamant mon bien-être et comment je me sens mieux… Mais peu à peu, mon enthousiasme s’étiole. Je vais dans un 5 à 7 d’affaires, je bois et je mange et je me dis : “Ce n’est pas grave”… Puis un déjeuner au restaurant : “Pourquoi pas des œufs bénédictine?” Tranquillement, je reprends mon rythme et mon chum me le rappelle avec beaucoup d’humour : “Je t’aime comme ça, avec tes belles poignées d’amour”… Pourtant je ne suis pas conne, je sais ce que je dois faire et je ne le fais pas. »
Un flot de larmes arrive et Huguette entre dans sa culpabilité et se maltraite : son cœur saigne de douleur.
Cela m’a inspiré ce blogue, car moi aussi j’ai abandonné, lâché, cédé, renoncé… Nous avons tous nos raisons. Alors aujourd’hui, petit regard sur le sujet…
Les résolutions du temps des fêtes, vous connaissez?
Selon certaines études, 88 % des intentions prises au 1er janvier tombent avant la fin du mois de février. Surpris? Vous aviez certes LA bonne intention : perdre du poids, faire du sport, manger mieux, aider plus vos proches, etc.
Les résolutions de la COVID, vous connaissez?
HA! La COVID! Les réseaux sociaux nous ont montré des gens qui font du pain, mangent bien, appellent leurs proches, bougent chaque jour… sans oublier les fameux jardins maison, acheter local, etc.
Et aujourd’hui?
Retour à la case départ, vos bonnes intentions sont-elles parties?
Pourquoi tout s’écroule? Qu’est-ce qui rend le maintien de nos résolutions sur le long terme si compliqué?
Voici quelques pistes, pour vous inspirer… et qui sait!
La confiance en soi
J’ai remarqué que souvent nous sommes notre pire ennemi. Notre manque de confiance en soi, nous amène à nous autosaboter, à abandonner avant même d’avoir essayé vraiment jusqu’au bout. Ainsi, mon ego est vraiment fier de moi… Je me trouve des petites excuses sympathiques et je sauve mon image de moi puis je poursuis mon cycle essai-échec…
Un regard sur soi, accompagné d’un professionnel, permet de briser ce cycle, croyez-moi… Si vous avez des sous ou des assurances, SVP consultez cette personne qui vous aidera à faire un pas à la fois… Vous n’avez pas d’argent? Joignez-vous à un groupe d’entraide de votre localité. Sinon, allez à la bibliothèque vous procurer un ou deux livres avec des exercices à faire ou demander à un ami de vous prêter un livre. De mon côté, j’ai aimé Le pouvoir du moment présent d’Eckhart Tolle ainsi qu’Un retour à l’amour de Marianne Williamson. Et pourquoi pas mon livre : Les excuses qui tuent. Devenir la meilleure version de soi-même.
Une priorité par jour, focus!
Fixez-vous un acte concret à accomplir par jour. Concentrez sur lui toute votre énergie, comme un plan d’entraînement. Quand j’ai débuté mon objectif de courir un marathon un 1er janvier, j’ai imprimé un plan très précis d’un coach de renom. Chaque jour, j’avais un objectif. Même les jours de repos avaient un but : me reposer. Au début, j’avais peine à faire un kilomètre. Au fil des semaines, mon estime de moi, ma confiance en moi ont pris place et wow! Quelle sensation!
Faire taire vos croyances négatives.
Vous savez cette petite bête intérieure qui n’arrête pas de vous parler et de vous dire, tu n’es pas bon, tu n’y arrives pas, tu vas lâcher comme d’habitude? Repérez vos croyances, votre cassette négative et notez avec précision les pensées négatives (écrivez-les vraiment) qui vous assaillent quand vous travaillez à votre projet. Remplacez-les par des affirmations positives. Gardez-vous un petit calepin près de vous et exit les vieux schémas.
Choisir un seul objectif. Il doit vous faire jouir!
Pensez-y! Essayez de faire tout ça en même temps : arrêter de fumer, suivre un régime et aller courir trois fois par semaine. Bonne chance!
Fixez-vous un objectif qui vous procure du plaisir. Courir, marcher, pédaler est pour moi un réel plaisir, et dernièrement peindre. Pour moi, c’est une façon de me détacher complètement, de faire le vide.
Le professeur Wiseman, dans ces recherches, démontre que si votre objectif est en lien avec « plus profiter de la vie », votre taux de succès passe à 70 % au lieu de 22 %. WOW!
Rappelez-vous toujours que le chemin à parcourir est plus important que la destination. Profitez de cette vie, dès maintenant.
Bon été à jouir de la vie!
Richard Roy
