Apaiser sa relation au pouvoir
En ce début d’année 2023 une fois de plus je constate que la relation au pouvoir ne cesse d’occuper une place disproportionnelle dans notre société, et que les organisations n’y échappent pas non plus.
Le but de la vie n’est-il pas de marcher pour élever notre conscience et non pas de s’endormir et laisser place à nos instincts de primates d’ego?
Imaginez qu’Éric Berne, fondateur de l’analyse transactionnelle, est venu me réveiller cette nuit! Vous vous doutez bien que ma nuit fut écourtée.
Il me rappela très rapidement qu’à l’intérieur de nous-mêmes nous avons trois états de notre conscience :
- Un parent qui ne cesse de juger…
- Un adulte qui réagit au présent…
- Un enfant qui ressent et crée…
Si nous sommes envahis par les deux premiers, assurément nous voudrons faire taire notre violence intérieure, cacher notre culpabilité, notre orgueil, notre jalousie, et j’en passe. Cependant, tôt ou tard, notre relation au pouvoir sera faussée et nous serons obligés de compenser par nos défoulements, nos débordements, nos silences de manipulations, notre arrogance, notre fausse bienveillance et, bien évidemment, avoir son moment de gloire au détriment des autres. La marmite émotionnelle intérieure sera incapable de se contenir et de nombreux dégâts directs et indirects surviendront.
Ne confondez pas « Je n’ai pas le choix » avec « Je n’ai pas le courage ».
Si nous osons investiguer un peu plus à l’intérieur de soi, nous arrivons rapidement à comprendre que c’est à notre enfant intérieur, libre et enjoué, à qui il faut faire de la place dans notre vie. Si nous l’interpellons pour comprendre ce qui nous anime, ce qui nous donne de l’espoir, de la joie et si nous partageons notre vraie bienveillance, via nos vraies émotions, cela nous permet de savoir reconnaître nos erreurs, de les réparer et d’être sur le chemin pour être la meilleure version de soi-même.
La puissance d’être soi change complètement notre relation au pouvoir.
Voilà une toile que j’ai créée avec mon enfant intérieur.
Le pouvoir du quotidien
Il s’agit de façon concrète d’apprendre à se donner des signes de reconnaissance positifs chaque jour. N’attendez pas après votre patron, conjoint(e), enfant, ami. Si cela vient d’eux, cela sera une belle caresse tendre et affectueuse pour votre âme.
Prenez votre crayon, pinceau, chaudron, matelas de yoga, divan, chaise et chaque jour posez un geste d’amour envers vous-même, simplement. Il n’y a pas de solution miracle, mais de petits gestes miraculeux pour soi au quotidien.
La violence intérieure et extérieure diminue quand nos états du Moi « parent-adulte-enfant » sont alignés et adaptés à notre environnement.
Il y a seulement les actes concrets du quotidien qui peuvent changer le cours de notre vie.
Engagez- vous envers vous-même.
Bonne réflexion et création!
