Hybride ou pas le travail d’équipe n’est pas une option…
La pandémie et le télétravail ont bousculé et redéfini la nature des liens entre salariés et employeur. Ajoutez à cela une pénurie de main-d’œuvre qui oblige à réinventer nos organisations et vous en arrivez au constat que le travail d’équipe n’est pas une option : « Je dois préserver et cultiver mes équipes unies, sinon je vais être encore plus dans le pétrin. »
Vous pouvez bien tenter quelques éclats avec des jeux, dîners pizza, feux d’artifice, bonbons et t-shirts, mais cela ne fera qu’apaiser temporairement la gronde sous-jacente dans vos équipes et le boomerang de l’insatisfaction reviendra vous hanter à nouveau.
Alors, comment rendre la dimension humaine au bureau porteuse de sens pour soi, l’équipe et l’organisation?
Je vous propose de regarder cela sous un angle différent et, par la suite, de choisir des moyens pour y parvenir selon l’évolution de votre organisation et de vos employés.
De nombreuses études, depuis quinze ans, démontrent que c’est seulement lorsque les employés se sentent suffisamment en sécurité psychologique pour pouvoir s’exprimer que l’équation performance financière, travail d’équipe et rétention des employés se réalise plus naturellement.
Pour se sentir en sécurité psychologique, il faut d’abord et avant tout avoir confiance en soi et celle-ci se construit au fil du temps selon notre développement individuel. Isabelle Filliozat m’a inspiré ceci.
Les quatre piliers pour soutenir vos travailleurs et votre organisation
- Le sentiment de sécurité intérieure
Avoir un sentiment de sécurité intérieure est étroitement lié au fait de pouvoir être présent dans l’ici et maintenant avec soi et dans nos rapports actuels avec les autres personnes. Dialoguer avec ses peurs et renforcer sa sécurité intérieure pour éviter que les peurs vous dominent est certes une première belle piste de réflexion à faire avec soi-même.
- Qu’est-ce que votre entreprise met en place pour sécuriser intérieurement les employés?
- Vos employés développent quels connaissances, savoir-faire et savoir-être pour cultiver leur bienveillance?
- La confiance en sa propre personne
Avoir confiance en sa propre personne signifie avoir confiance en ses propres intuitions, émotions, sentiments et pensées, ce qui nous amène par la suite à être en relation d’égal à égal avec les autres peu importe le niveau hiérarchique que vous occupez. Votre confiance en vous génère de la confiance autour de vous et stimule la résolution des vrais problèmes.
- Comment votre organisation stimule-t-elle les relations authentiques?
- Vos travailleurs sont-ils capables d’identifier et résoudre les vrais problèmes ou sollicitent-ils toujours leurs supérieurs (impression de gérer une garderie)?
- La confiance en ses compétences
La confiance en nos compétences requiert une bonne connaissance de notre potentiel et de nos capacités. Plus une personne est au fait de ses forces et ses faiblesses, plus sa confiance en elle sera solide et avérée. Avoir confiance dans ses compétences, c’est davantage voir ce qu’on peut faire, quand et comment le faire, que de croire ou affirmer qu’on peut tout faire.
- Est-ce que votre organisation offre des possibilités de développer son leadership à tous les niveaux hiérarchiques?
- Vos employés ont-ils un espace-temps formel pour partager leurs apprentissages?
- La confiance relationnelle
Travailler dans une organisation nous plonge immédiatement dans l’expérience des relations de confiance avec les montagnes d’émotions qu’elles génèrent. Que ce soit avec des collègues, supérieurs, clients, fournisseurs, cette notion sera au cœur de votre évolution personnelle et professionnelle. Pour y parvenir quelques mots clés incontournables que vous devez cultiver dans vos relations : rassembleur, ouverture aux autres, résilience, atteinte des objectifs (court et moyen terme) et être reconnaissant.
- Est-ce que votre entreprise offre des ateliers, formations et conférences pour créer des liens interdépartements?
- Vos travailleurs sont-ils impliqués dans différents comités (intra ou interéquipe) pour stimuler les relations de confiance?
L’organisation doit faciliter ces piliers de la confiance en mettant en place des pratiques simples et ciblées qui permettent le développement de la personne à tous les niveaux hiérarchiques. Et les travailleurs doivent s’engager eux aussi sur cette route.
Le monde du travail change et nous sommes tous responsables d’y contribuer sainement.
Soyons coresponsables de notre bien-être!
Vous aimeriez en discuter et mettre en place des moyens concrets, n’hésitez pas à communiquer avec moi : [email protected] /450 712-0732.
Au plaisir de contribuer à vos efforts collectifs.
Richard Roy
